Drone Records
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FERREYRA, BEATRIZ / CHRISTINE GROULT - Nahash

Format: CD
Label & Cat.Number: Trace 040
Release Year: 2015
Note: rare, demanding collab. CD by the recently re-discovered BEATRIZ FERREYRA, with recommended French composer CHRISTINE GROULT - "Restlessly oscillating between recognisable natural sounds (water, kids’ voices, horses’ hooves, car engines) and synthetic ones, Nahash is best described as a somewhat literal embodiment of para-normal or super-natural where normality and nature are examined in a new light and found to be far beyond our understanding.." [The Quietus]
Price (incl. 19% VAT): €14.50


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L’aventure a commencé en 2011, Christian Zanesi directeur artistique de l’INA-GRM a eu l’idée saugrenue de commander à Beatriz Ferreyra et Christine Groult un duo improvisé avec des magnétophones dans le cadre d’un Week-end « retro actif » à la Gaité lyrique de Paris. Beatriz Ferreyra a ressorti son vieux studio analogique des années 70 avec quatre magnétophones Revox, augmentés d’une matrice analogique et d’une boite de synchronisation avec variateurs de vitesse conçues à sa demande. L’utilisation de la bande magnétique est très manuelle, elle met en relation énergétique directe le mouvement du corps avec le son qu’on façonne. Christine Groult, a eu envie de retravailler avec des échantillonneurs mais numériques cette fois ci et de tester les interfaces bon marché actuelles (plusieurs claviers, 2 pads, faders, potentiomètres, pavé tactile X-Y). L’utilisation de l’échantillonneur, outil incontournable des années 90, est très particulière et ludique, elle a tendance à être abandonnée. Or elle permet l’usage du son enregistré avec sa palette sonore singulière et personnelle.
L’interaction entre ces deux technologies très différentes a plu à ces deux compositrices et les a stimulé. Mais elles cherchent avant tout l’expression musicale. Elles ont donc travaillé ensemble à l’élaboration de l’improvisation. Une thématique commune et des images porteuses de sens les guident ensuite à la recherche des corps sonores et vers une configuration des outils de jeu.

Pourquoi deux versions ?
Il leur semblait intéressant de proposer à l’auditeur une expérience : deux improvisations différentes sont proposées à partir donc des mêmes sons, des mêmes dispositifs et de la même thématique mais en permutant les différents moments de la structure et en ajoutant des nouveaux complexes sonores. Qu’en est-il de la perception de ces différences en électroacoustique ?

Beatriz Ferreyra : studio analogique des années 70, quatre magnétophones Revox augmentés d’une matrice analogique et d’une boîte de synchronisation avec variateurs de vitesse conçues à sa demande.
Christine Groult : échantillonneurs, interfaces, claviers, pads, faders, potentiomètres, pavé tactile X-Y.


https://tracelabel.bandcamp.com/album/nahash



"Her latest release, in collaboration with French composer Christin Groult (to whom 'Un fil invisible' was dedicated) continues the sensory parade through changing states, this time seeming to focus on modes of physical movement, as opposed to chemistry. Improvisations for Ferreyra's four Revox tape recorders and Groult's multi-triggered samplers, the two tracks are different versions of the same piece that are equal in effect, so can feel a bit duplicative, but go some way to prove the aleatoric nature of the order of the events. Both works take its listener through a busy, erratic parade of modes of movement - smooth snake-like slithers, fussy butterfly flutters, splashing, trickling, galloping, zooming that combine to form tidal waves of sound that defy the laws of physics. Restlessly oscillating between recognisable natural sounds (water, kids’ voices, horses’ hooves, car engines) and synthetic ones, Nahash is best described as a somewhat literal embodiment of para-normal or super-natural where normality and nature are examined in a new light and found to be far beyond our understanding. But, descriptions in words of work such as this can feel a poor way to negotiate its transformative power. Liked Reinhold Friedl’s Golden Quinces…, Ferreyra and Groult's Nahash need not be aligned or exposed to other contexts, their compositions can work purely as enquiries into sound - where it can go, how it can change, and how it feels as it does so - where the best route to its comprehension is to listen." [The Quietus]